Le blog de jip.pet

J'avais attendu celle PAR et POUR qui j'étais arrivé là près de trois jours plus tôt  ... Je l'avais ATTENDUE ...et tellement REDOUTEE !

J'avais pendant ces journées d'attente vécu des choses terribles , et pourtant à l'approche de l'heure de ces retrouvailles , c'est elle, cette heure déjà vécue et revécue dans ma tête jusqu'à l'obsession ! ...oui  c'est elle dont j'avais peur , elle qui me hantait !!

Tout le reste , que j'ai raconté ici ,parfois avec force détails,  et pas à mon avantage ...

Oui ! tout le reste fut oublié avant même  de me trouver face à elle !

 

Et je pourrais dire une multitude de choses sur l'heure qui a suivi son arrivée, des choses parfois contradictoires ...

Mais une chose que je ne pourrai pas dire c'est que cette entrée en matière aura été plus douce, moins difficile à vivre que je ne l'avais redouté !!

Oh ça non !!!

 

Elle est arrivée comme une personnalité  ( je n'avais vu ça qu'une fois jusqu'alors au Centre : l'arrivée d'une "grosse fortune" étasunienne vers la fin de mon premier séjour )

Sa grosse voiture avec chauffeur a pris , pour gagner le quartier du chalet qui lui était maintenant réservé , l'avenue principale  du secteur administratif  ... Entre cette avenue et son chalet , la Place d'Appel  au milieu de laquelle j'étais nu , à genoux dans l'attente depuis plus d'une heure  !

La présence de deux autres esclaves , arrivés après moi, mais exhibés de la même façon au milieu de la place, m'avait tout d'abord vaguement rassuré :

 En attendant l'arrivée de Doña Teresa, qui serait encore en retard,  je n'étais pas le seul pôle d'attraction des passants et curieux qui déambulaient sur cette place stratégique à n'importe qu'elle heure de la journée...

...et pourtant quand la luxueuse voiture noire arriva sur la place , c'est vers moi  qu'au ralenti elle se dirigea sans hésiter ... c'est là que je compris que ce ne pouvait être qu'elle !  

Elle s'approcha encore , jusqu'à presque me frôler , puis s'immobilisa :

Une vitre  du compartiment arrière descendit doucement et je vis son visage  rond ... jovial ... elle se pencha , elle était à un mètre de moi tout au plus ... Parallèlement, je ne sais pourquoi, je fus sensible à " l'explosivité"  d' un esclave nu sortant  en courant  du Pavillon  de la Sécurité Intérieure  et se projetant vers nous :

- " Hahaha ! p'tit homme ! comme tu es drôle ! Si fragile, exposé  sur cette grande place ! Tu as encore fait de grosses bétises sans doute pour être exposé  ainsi  en compagnie de ces deux garnements  !! Je vais savoir tout ça bientôt je suppose  ! .....Et si c'est le cas , j'imagine que tu ne comptes pas m'apitoyer ... tu sais comment je suis maintenant !  Juste ! mais  sévère ! "

Elle ne riait plus ! Elle me fusillait d'un regard noir  qui m'arracha des frissons !  Rien à voir pourtant  avec la fraîcheur qui s'installait sur la place en fin d'après midi , quand il y avait du vent comme aujourd'hui  et  que le soleil disparaissait  derrière des bâtiments !

L'esclave  sprinteur  arriva  à bout de souffle devant la vitre ouverte et me permit d'échapper un bref instant à ce regard terrible ... Il fit mille courbettes obséquieuses devant la Dame et lui tendit un papier , puis s'écarta légèrement .... 

Doña Teresa lut à haute voix , s'arrêtant  .... et  levant  vers moi  son  regard à plusieurs reprises, pour  m'en menacer de nouveau :

 " Madame ! Soyez la bienvenue chez vous ... L'esclave que vous avez réclamé est à votre disposition .......... cependant  si  vous le trouvez exposé sur cette place d'infamie ........... et non dans vos appartements comme vous l'aviez suggéré , c'est qu'il a commis plusieurs fautes répréhensibles .........  au cours des dernières heures .

Dame Clara ainsi que   Paula  jeune et brillante Panthère Verte formée chez nous  souhaiteraient que vous les receviez , ne serait ce que brièvement si votre temps est compté... Dame Clara voudrait envisager avec vous le châtiment qu'il mérite..................... et la jeune Paula voudrait  vous faire part d'un  fait récent qui le concerne "  

Suivait une formule de politesse  très classique .

 

La chilienne regarda moins sévèrement l'esclave messager :

- " Tu transmettras  à Clara et Paula mes compliments pour leur implication dans la vie de  notre beau Centre ... c'est sans doute grâce à de  jeunes Femmes comme elles , compétentes et déterminées  que notre entreprise est devenue si dynamique et efficace ... Je le leur dirai moi même quand je les verrai d'ailleurs .... A ce propos , mon temps n'est sûrement pas compté quand il s'agit de recevoir quelqu'un qui me suggère d'infliger un châtiment , sans doute mérité  à mon  esclave .............. elle me fixa durement .......un temps qui me parut très long ou quelqu'un qui veut m'informer   d'un fait récent le concernant .... Je les recevrai donc ..... disons dans deux  heures ..... nous prendrons l'apéritif  ensemble . Si l'horaire présente un inconvénient pour elles , un coup de téléphone permettra d'arranger ça ! "

elle donna au messager deux cartes de visite , pour ses invitées ...

- " Allez ! va !! Tu demanderas à la Gardienne de service d'envoyer un de tes semblables ... ou toi même d'ailleurs , pour m'amener  " centsept "   disons dans l'heure qui vient ... un peu plus d'exposition aux quolibets , sarcasmes , insultes ou crachats au milieu de cette place  lui apprendra peut être à se conduire correctement ... je déteste arriver quelque part .... et particulièrement ici ................... (elle me fixa encore durement ) et  entendre aussitôt que mon esclave s'est mal comporté ..."

Le messager partit  remplir la suite de sa mission , après s'être prosterné devant la portière de la voiture .... Doña Teresa avait employé deux fois l'expression " MON esclave " et l'heure supplémentaire d'exhibition sur cette place, après que la voiture fût reparti, sans un mot de plus de "ma " Maîtresse  fut une nouvelle torture .

 

Mar 14 sep 2010 1 commentaire
Oui il s'agit bien d'une "conspiration" de mise en condition. Tout est fait pour me semble-t'il.
Christophe soumis - le 15/09/2010 à 08h34