Le blog de jip.pet
Beaucoup de temps passa encore avant ma sortie du sous bois ... une sortie qui d'ailleurs ne fut rien ... rien qu'une libération de mes poignets entravés, rien qu'un éloignement d'un lieu détestable désormais ...
Beaucoup de temps oui ! ... La nuit était doucement tombée ...
Deux ou trois fois, des voix avait résonné son dehors, sur une période de trois quarts d'heure ... une heure peut être ... Tantôt il s'agissait de deux ou trois personnes, sorties sur la terrasse pour fumer : la présence de Nadia, Femme enceinte conduisait les autres, lorsqu'ils étaient fumeurs, à sortir du salon, de la maison même, et ils allaient fumer dehors ...
Il y eut aussi quelques appelants ou appelés ... quelques bavards, téléphone mobile vissé à l'oreille ... seuls, mais parlant souvent plus fort, instinctivement, que les duos ou trios tabagiques ...
D'où j'étais en tous cas j'entendais et comprenait plus facilement les bavards du téléphone ...
Pour les premières sorties , j'avais caressé l'espoir qu'elles me concernent, mais il n'en fut rien ... et le temps passait !! je me surpris à appeler, deux trois fois ! Voix tremblante, pleurnichade ... qui me donna un peu plus la honte ! ... je cessai .
Dans la maison, en provenance du grand salon, se répandait de la musique rythmée et dansante ... des ombres , dans la nuit maintenant établie, se balançaient en musique ...
Et bien sûr, dès qu'une porte s'ouvrait le volume sonore augmentait, surtout quand l'ouverture concernait la grande baie vitrée et coulissante de l'immense pièce de vie ... On s'amusait... des rires fusaient ...
Alors que moi j'avais encore dans les oreilles ceux dont j'avais été la cible
ceux qui me parvenaient maintenant ne pouvaient me paraître innocents... légers ... ils me faisaient mal ... comme s'ils m'étaient toujours adressés ...
D'ailleurs ils l'étaient un peu non ?!
Que faisais je encore dehors, enveloppé par la nuit, le corps douloureux , l'esprit chamboulé ? ... tout honteux , rabaissé, relégué ... rejeté hors de la lumière, hors de la vraie vie !!...
... quand leurs
vies me faisaient des pieds de nez permanents !
Juste avant la nuit, un couple s'était approché , mais ils dévièrent, peu avant le sous bois pour aller s'allonger sur de l'herbe, plutôt que sur la terre jonchée d'aiguilles et brindilles sur laquelle j'étais retenu ... il y en avait de l'herbe !... juste à côté, sur la droite en sortant de la maison ... de la bien verte, fortifiée par les pluies de ces derniers temps ... étonnantes ces pluies !! quand il avait fait si beau, si doux toute la journée ... à la mi-novembre ! J'ai cherché à deviner qui étaient mes deux visiteurs, mais ils ne passèrent pas assez près et à l'évidence ils s'étaient changés ... la fille portait une jolie jupe courte et un pull que j'aurais remarqué ... Elle était, grande, aussi grande que lui, un peu comme Sharon ... Ils s'embrassaient, en silence hormis deux ou trois accès de rire ... lui, grogna un peu au moment de l'orgasme ... elle avait gémi de la même façon tout au long de leur accouplement ... un peu plaintive ... mais on sentait qu'elle aimait .... je les entendis à peine quand ils remirent de l'ordre dans leurs vêtements ... je les vis s'éloigner de dos ... pour la Fille j'avais pensé vraiment à Sharon ... oui ! ... mais c'est quelqu'un que je connaissais trop peu pour avoir une certitude ... puis ensuite, la façon dont elle avait exprimé son plaisir m'en avait fait douter ... en tous cas avec moi, pour me maltraiter, Sharon avait révélé une tout autre personnalité ....
Ensuite , un groupe de fumeurs trouva qu'il faisait " trop beau " pour se limiter à la terrasse, et vint se promener tout près ... puis le temps passa ... long ... de nouveau ... je commençais à vraiment avoir froid , alors que mes fesses, mon dos, mes épaules, le haut de mes cuisses ! ... étaient brûlants...
Et puis enfin on vint... je veux dire pour moi... Un petit groupe de trois :
Roxane, Flavia - sans Arno ! - et ... Franky ! lui ne put s'empêcher de faire le mariole ... vous pensez : seul, ou presque... avec la lumineuse Flavia qui le faisait ouvertement baver de désir ...
Il fit mine de renifler en me tournant autour quand Roxane m'eut ordonné de me lever, la cruelle accompagnant son ordre d'un coup de pied dans les côtes pour me faire accélerer ... il avança son visage tout près du mien , il humait, reniflait ...il se composa un air bien dégouté puis lança, en regardant les deux fille :
- " Pouah ! il chlingue ! la vache !! " Flavia rigola ... l'autre non ... mais il s'en foutait ! ... Oui ! je puais ! comment l'aurais je ignoré ? ou même oublié !..
Je puais son sperme aussi ! et celui des autres ! ...et la mouille des Filles, comme leur urine débordante ! ( même si ces odeurs là m'étaient beaucoup plus douces ) ... le sperme avait séché et j'avais l'impression qu'il craquelait mes joues, mon front ... je ne risquais pas de l'oublier !
- " On le passe à la douche ? ... proposa Flavia !
- " Non ! c'est pas la peine ! personne ne va l'utiliser en soirée , pour aujourd'hui on va faire sans lui ... et Matthieu a fait transporter la cage dehors ... " ... elle montra la fameuse cage métallique étroite qui venait de chez mon ex Femme... elle était en effet posée sur un coin de terrasse ... Ainsi "on " avait décidé d'échanger mes liens contre l'encagement et semble il pendant des heures ! ... toute la nuit !!
Curieusement en l'apprenant, je ne me suis pas inquiété de ça ... la torture temps !! mais plutôt de l'état de mon dos, au sens large, et de l'aptitude de cette quasi moitié de mon anatomie , à supporter l'entrée en cage ... les inévitables frottements ...compte tenu du petit volume attribué l
Et j'avais raison : l'entrée dans la cage ... accroupi ... voûté ! rabougri ! tassé ! fut bien douloureuse ... Par malchance Eric, Michelle et Nelly sortaient à ce moment là pour fumer ... Flavia vint les taper d'une cigarette ... et tout le monde s'intéressa à mon entrée laborieuse dans l'espace si exigu... le contact de ma chair abîmée avec le dur métal était terrible ... Nelly, qui avait éclaté de rire en me voyant dans cette pitoyable posture, disparut un instant dans la maison et revint avec un bâton de marche , mais de ces bâtons munis d'une pointe métallique au bout...
Elle le tendit à Franky, souriante :
- " Tiens Franck ! ça devrait t'aider à lui faire comprendre qu'il ne doit pas nous faire perdre notre temps ! "
Franck prit l'objet qu'elle lui tendait et me donna aussitôt de la pointe sur les fesses et le flanc ... provoquant mes hurlements , accentués par la poussée qu'exerça , la salope rigolarde ...
Flavia vint l'aider à pousser sur la porte et Michelle, impassible vint poser le cadenas ... " clic " sinistre à mes oreilles ... plaisanteries douteuses ... Réflexions toujours semblables de qui s'accroupissait au plus près de moi ... par curiosité , pour le fun !!
- " Ouah !! il pue le bougre ! " la dernière à le constater fut Nadia qui pourtant dans son état ne s'accroupit pas ... elle venait chercher son Eric ...lui en revanche se pencha sur moi et trouva " médicalement " nécessaire de protéger la chair endommagée de mon dos et de mes fesses ...
il demanda à une fille que je n'avais vu qu'une fois, fin octobre je crois , et qui semblait être sa secrétaire, de placer des coussins entre le métal et ma peau sur l'arrière de mon corps ... après m'avoir pommadé quelque peu les parties sensibles , surtout pour favoriser la cicatrisation ... il rappela , à Flavia, qui trouvait en rigolant qu'il me " bichonnait " un peu trop , que Nadia aurait encore besoin de moi ... et qu'il ne me voulait pas malade ...
L'extraordinaire , c'est qu'il éprouvait le besoin de justifier un peu d'humanité à mon égard et qu'il le faisait en demandant à une de ses proches, professionnellement, d'intervenir ... sans doute peu enclin à faire confiance au reste du groupe ...
Quand tout le monde fut sorti , la grande rousse qui ressemblait à une pin-up américaine du milieu du siècle dernier, et qui arborait un magnifique décolleté vint étaler de la pommade apaisante et cicatrisante sur ma peau à vif ... cela me fit mal, cela me fit du bien ... cela me fit un peu plus honte encore quand elle toucha longuement mes fesses pour avec une lotion huileuse en apaiser le feu ... ma verge, qui était de la plus grande discrétion depuis l'éjaculation intempestive qui me valait tout ce déchaînement ... ma verge commença à s'ébrouer et se tendre quelque peu...
Ensuite elle me fit encore mal , mais c'était pour caler les coussins qui se révéleraient à l'usage " anesthésiants " ...
Je lui dit merci ... je l'avais trouvé douce ... je l'estimais compatissante...
Elle tint
alors à me faire savoir qu'elle " ne faisait que son travail, (qu'elle) suivait les instructions ...mais ( qu'elle ) dirait que (j)'avais commencé à bander au
contact de (ses ) mains et en (la )regardant ... "
Ce disant, elle me sourit hautaine et tourna les talons , qu'elle avait acérés , menaçants et qui claquèrent sur la dalle ...
Elle me souhaita une bonne nuit !
Quand les effluves
d' Opium, son parfum qui lui allait à merveille se dissipèrent je me remis à croupir au milieu des relents de sperme de pisse, de mouille et de cul qui étaient "mes" parfums et pour encore
longtemps !
Oui ! tu l'as bien compris ! c'est ce que je viens d'exprimer dans mon post de cet après midi ... Heureusement le programme de leurs festivités collectives m'a quelque peu " soulagé " ...
Tu devais être épuisé physiquement du fait de ces sévices en plus de psychiquement du fait de ces humiliations extrêmes !