Le blog de jip.pet
Allez ! encore un échantillon ... une résurgence de l'article précédent et de ce que fut cette course piquante ?... Si vous voulez tout comprendre, et que vous ne m'avez pas lu ces derniers jours, il vous faudra peut être remonter de deux voir trois articles en arrière...
Des trois "trialistes" Nagy était le seul à tendre assez systématiquement un pied pour tenter de déstabiliser le pourchassé, de le faire tomber, après l'avoir frôlé .
J'eus cette chance qu'il s'occupa surtout de Dick au cours de la cionquantaine de minutes qu'il nous resta à transpirer , tous les deux quand Laurie fut de retour avec le pick-up .
Et à mesure que l'écart augmenta entre les deux groupes, les deux voitures, en raison de la lenteur du vieux mari de Norma, Nagy revint de moins en moins vers moi .
Chance relative d'ailleurs, car si Dick devait composer aussi avec le 4X4 qui revenait souvent à son niveau, quand la largeur du chemin le permettait, alors que Madame, histoire de l'encourager, lui balançait un bon coup de fouet sur l'échine, nous devions l'un comme l'autre subir la cruauté du " vanilla " Nagy, qui n'était plus à démontrer ...
Moi je n'avais certes pas de fouetteuse cherchant à me faire aller plus vite, mais les deux trials se montrèrent bientôt aussi redoutables et inquiétants que celui que pilotait Nagy ... je vais le montrer ...
Nagy y fut évidemment pour quelque chose : le peu de fois qu'il revint vers moi, trois ou quatre dans la dernière demi-heure ( mais plus du tout sur la fin ! ), il donna sans doute des idées à ses deux amis :
Il accélérait debout, juste avant de foncer sur l'esclave nu ( Dick m'expliqua qu'il fit la même chose avec lui, il frôlait sa cible en dérapant et décélérant, et, s'il était assez bien placé - c'était le challenge - le pied botté atteignait sa victime, selon l'angle d'attaque, dans les fesses ... ou le bas ventre... ou, quand c'était à demi-raté, sur les hanches ...
Le plus douloureux c'était dans le bas ventre , le plus déstabilisant, sur le flanc : il me fit tomber deux fois !!
Dick, qui eut beaucoup plus à le subir que moi, m'assura qu'il était tombé près de dix fois, ce dont son corps, griffé et boueux, témoignait amplement à l'arrivée .
Si le pauvre homme excitait à ce point le sadisme du terrible Nagy, c'est bien sûr qu'il semblait bien moins à l'aise que moi dans ce genre d'efforts,
( Nagy à ceci d'exaspérant, et, disons le dégueulasse, qu'il va toujours vers le plus menacé, le plus exposé et vulnérable ) ...mais il y avait ... il y a une autre particularité, sans doute excitante pour ce salaud de Nagy :
les couilles de Dick pendent exagérément , c'était le résultat d'une bonne dizaines d'années d'étirements systématiques à l'aide de "parachutes" sévèrement lestés, chaque fois qu'à la maison il oeuvrait debout ( vaisselle, repassage, service à table etc... ) .
C'est vrai qu'avec les pas sautillants de sa course, ce n'était pas triste :
j'avais moi-même dû réprimer un accès de rire la dernière fois que j'avais vu ses choses balloter, battre en cadence ses cuisses, d'un côté puis de l'autre, comme un hilarant métronome .
Je crois pouvoir dire, sans exagérer que ses grosses boules lui arrivaient presqu'à mi cuisses !
Et Nagy dut les viser souvent en effet, car à ce niveau, ses cuisses présentèrent des balafres et stries multiples, dont il reste des traces aujourd'hui encore.
Moi, en comparaison, je pus donc estimer que je m'en tirais "pas mal", même si c'est relatif... Je n'avais pas de fouetteuse dans la "voiture-balai"
je l'ai dit...
Mais les deux trials me causèrent pas mal de soucis ... et même après la course, par la faute de Nelly !!
Franky, lui, maniait son engin avecun savoir-faire assez proche de celui de son " pote ", mais son objectif n'était pas tout à fait l même : il me frôlait souvent, me ralentissait, cherchant à me faire peur , mais pas nécessairement à me faire mal, du moins avec ses pieds ...
En revanche, il me fila plusieurs grandes tapes sur la tête, de sa main libre, selon le côté d'attaque, avec tant de force qu'il me fit tomber une fois ...
Les autre rencontres main-crane son plutôt à ranger dans la catégorie " gifles " ...
Il me fit trembler une autre fois, mais en me poussant délibérement avec son engin pétaradant, parce qu'il lui sembla amusant - j'imagine - de me faire dévaler sur plusieurs mètres , un petit fossé que je longeais .
Lui même faillit basculer dans le mouvement ... et puis j'entendis le rire effronté et hystériforme de Nelly quand elle me vit " partir un vrille , et disparaître un instant derrière le relief visible .
Elle riait encore quand je remontai... Je savais que Dick et ses suiveurs , ne risquaient pas de revenir sur nous, mais je voulais aussi me rassurer ... et ne pas laisser cette peste de Nelly rigoler trop longtemps .
Je partis donc , aussitôt " la pente remontée " ...
C'est bien à Nelly que je dus presque la moitié de mes chutes puisqu'elle me fit bouler à trois reprises