Le blog de jip.pet

Je n'avais jamais éjaculé après une lente  période d' " élaboration  " de " blues balls " et je sais maintenant que c'est douloureux pendant toute la phase de ... maturation ( j'ai failli écrire de macération ... oui ! c'est un peu cela aussi ! ... cette sensation de macérer dans son jus !.. pendant des heures... puis des jours ! ) ... mais c'est aussi  passablement douloureux pendant la " libération " ... curieux mélange :

On sait qu'après éjaculation, normalement, on n'aura plus mal, il n'y aura plus cette lancinante pression ... on ne sera plus " tenaillé "... mais le moment de l'explosion, dans de tels contexte, est douloureux ... on ressent physiquement la circulation du sperme ou de ce qui en tient lieu dans les canaux de la verge ... et c'est toute la tige jusqu'au méat urinaire qui fait mal...

 J'avais déjà ressenti cette douleur au moment de l'éjaculation quand excité, " allumé " vainement, en période de déni d'orgasme, la salutaire autorisation de  " jouir " était enfin venu ...

C'est au fond assez proche du contexte que je décris depuis deux jours ... sauf que le " façonnage " des couilles bleues, donc congestionnées, saturées rend la chose plus délicate encore...

J'ai donc eu bien mal lors de la " libération "... mais je savais que le temps travaillait pour moi ... que le pire était passé ...

La douleur s'installa cependant pour plus longtemps que lors des fins de déni d'orgasme que je viens d'évoquer ... et j'eus même l'impression que le " coeur " de ma verge était plus douloureux après l'écoulement de la dernière maigre giclée ! ... 

C'est ça qui est étonnant aussi, et qui surprend... même dans le déni d'orgasme : on n'a plus la pression du sperme qui jaillit comme dans la jeunesse, ou comme après une forte excitation classique ... il n'y a plus le même débit, plus la même force, plus la même puissance ... et pourtant la douleur est considérable et perdure , comme une onde de choc ... 

Une demi-heure après, c'était certes supportable, mais j'avais encore mal !!

Une demi-heure qui, de plus, ne fut pas de tout repos, et du coup à la douleur s'est greffée durablement la honte, l'humiliation !

Il faut savoir que dès que je fus vidé ...

...Ah ! tenez, tant que j'y pense ... je parle de douleur pour des quantités évacuées assez dérisoires ....mais il y a aussi la sensation ressentie dès lors que  " tout " est sorti ... et que pourtant, finalement il doit en rester au moins autant, tant on est mal... c'est pourquoi cette idée me vient au moment où  je dis  ... " que je fus vidé " ... le sentiment qu'on a craché quelque chose, mais qu'il en reste...

... un peu, même si la comparaison n'est pas du meilleur goût ( mais je n'en vois pas d'autre ) comme lorsqu'on vomit ... et que l' "envie " subsite ...

 

... donc, dès que je fus " vidé ", les dizaines de paires d'yeux qui avaient accompagné nos prestations dans la voiture ( voir article précédent )  s'écartèrent plus ou moins des vitres ...quelques couples de voyeurs s'éloignèrent même, souvent en riant ... pensant raisonnablementr qu'on en avait fini, quelques hommes seuls aussi ... mais une demi-douzaine de curieux s'incrustaient, visiblement et si ma douleur persistait  comme je viens de l'expliquer ... ma honte aussi...

 

Maître Joseph sortit d'un côté, Clotilde de l'autre... ils se rejoignirent devant la voiture, se prirent, l'un  par la taille, l'autre  par le cou et il se forma autour d'eux une grappe de voyeurs ... de ceux qui avait assisté à ce que j'ai raconté hier...

Ils ont ri, discuté ...moi dans la voiture, encore  assis au volant, je n'entendais pas tout ... je comprenais simplement qu'il était toujours très fortement question de nos exhibitions toutes récentes ... de ma ridicule éjaculation ... et avant que j'aie vraiment deviné ce qui se tramait : 

- "  Amène toi lopette on a besoin de toi ! "... c'était Clotilde !...

... elle avait d'un coup tourné son beau visage vers moi...

Plein d'yeux, de nouveau, se tournèrent également  vers moi...  on en avait donc toujours pas fini !    

- " Déshabille toi  et met toi à genoux ! "...

 ordonna cette fois  mon Maître  quand je fus près du petit groupe à l'avant de la Mercedes .

Sam 30 avr 2011 1 commentaire
La douleur ET l'éjaculation :

Ma Maîtresse associe toujours cela (sans les blues balls).
Et maintenant ma Maîtresse a tellement associé douleur et éjaculation que pour moi, l'un ne va plus sans l'autre. Maintenant je ne suis capable d'éjaculer que seulement s'il y a douleur conjointement.
Ma Maîtresse me dit que je suis un réel maso, mais pourtant j'ai horreur de la douleur !
Difficile à comprendre tout cela . . .
Christophe soumis - le 06/05/2011 à 08h48

Oui ! mais en même temps ... ton " devenir " semble lui donner raison ...DONC elle fait ce qu'il faut  et prend complètement ton contrôle ... Moi je le sens bien au travers de ce que tu dis ... de ce qui tu vis : cela n'a plus grand chose à voir avec ce que tu disais au début ... et ce fait que ce que je racontais te faisait envie ...maintenant tu as ton propre vécu avec une Maîtresse exigeante et qui sait ce dont tu as besoin .

jip.pet