Le blog de jip.pet

Pour moi, " la  honte " continuait et ne semblait pas proche de son terme !! 

Je  me suis retrouvé  seul avec cette " Bombasse " comme on dit à Marseille et en plein centre ville ... enfin... sur tout le secteur de la ville où on peut faire chauffer un max une CB ( mais  non !!!... pas ma ceinture de chasteté !

Ah on les voit les obsessions ... ma Chastity Belt, elle me chauffe partout hélas ! ... Pas  seulement entre les rues de Paradis, de Rome et la Canebière ! Non ! je parle évidemment de ma  " Visa " ...

Mais la honte c'est pas ça ! c'est pas la menace d'être " lessivé " financièrement par mes deux magnifiques  prédatrices... dont l'une venait d'ailleurs  de déserter, préférant la présence de son amant et la perspective d'heures de jouissance  à l'intérêt immédiat d'un moneyslave occasionnel. Elle  m'avait exploité d'abord pour mieux jouir de son athlète...

 Elle me laissait avec son amie Vanina, qui avait un savoir-faire assez proche dans ce domaine, à n'en pas douter...

Non ! outre la honte et   les humiliations qui accompagneraient fatalement    chaque entrée, chaque séjour dans la moindre boutique, le plus banal magasin ... ou même qui collerait au plus simple affichage dans la rue du couple improbable que la sculpturale  jeune noire à la mise provocante et colorée et le vieux bonhomme ordinaire et gris que je suis....

Oui ! outre ses tracasseries et tourments inévitables ...  il y avait la peur de croiser, de rencontrer dans ces secteurs si animés et fréquentés de la ville ... - qui plus est un samedi ! - des gens... des connaissances...

 voire  des  êtres plus proches encore !...  ( anciennes relations de travail, fréquentations des milieux culturels ou sportifs ) ... 

  - Pour qu'on comprenne mieux mes hantises je rappelle que j'ai vécu à Marseille de 1992 à 2006 ! -  

 

Et des boutiques nous en avons fait !!!  Comment traduire ce que j'ai éprouvé ?? C'est tellement contradictoire !

 Sensuellement c'était tout bonnement merveilleux ! ... j'étais avec une jeune Femme qui faisait baver de désir la plupart des hommes croisés - et aussi nombre de Femmes - ( quand j'ai parlé de " bombasse " il ne faudrait pas retenir que la connotation péjorative chère aux  bien-pensants ... l'expression est  " sudiste " ... et véhicule aussi sa dose d'admiration ) 

Oui ! la bombasse fait saliver ou pour le moins parler ... et pas un instant nous ne sommes passé inaperçus !!  

Au temps de ma splendeur avec vingt ans de moins, j'aurais fait des envieux au bras ou au côté d'une telle Femme ( je l'ai vécu ... je ne le sait que trop bien !... le conditionnel n'est que pour la forme ! ) mais ce samedi ... tout a continué...

... comme je l'ai succintement décrit  dans mes deux articles précédents ! ... ... comme quand Lamia, avant de rejoindre son Virgil... d'un geste, d'une attitude, d'un mot  ... m'obligeait à me recroqueviller physiquement autant que moralement, me faisait " piquer mon phare " ... provoquait les ricanements de vendeurs, vendeuses, clientes ou passantes...

C'était moins d'une demi-heure avant d'être " livré " aux seuls caprices de Vanina ... c'était couru d'avance ...

On a commencé par une boutique de lingerie chic ! ... Elle a tout de suite donné dans la cruauté pure... le supplice de la tentation... aussi  absolue que vaine, pour moi !

Je suis allé lui chercher  des pièces de lingerie... les unes après les autres ... celles qu'elle avait au préalable repèré dans untour de boutique minutieux ... Je devais demander à une vendeuse pour sa taille, quand je ne la trouvais pas  .

Des vendeuse qui, au début ont voulu jouer leur rôle, mais gentiment Vanina leur a bien fait comprendre que j'étais  son  larbin, que j'étais là pour ça    ( gentiment vis à vis du personnel, mais les regards que " mon amie "   black m'adressait était tout sauf gentils ! ) comme elle m'a très vite engueulé fortement, pour je ne sais plus qu'elle erreur anodine ... les rares clientes qui ne nous avaient pas encore remarqués affichèrent à leur tour des sourires entendus ... Mais quand je m'approchais d'elle pour lui  tendre une petite culotte, une guépière, un maillot de bains ... puis pour ôter, à ses pieds, un slip, un string , étourdi par ses fortes  fragrances ... j'avais ma récompense ... je ne regrettai plus d'être là !

Quoi qu'il m'en coûte en fin de compte et pour tout !!    

Mar 28 jun 2011 1 commentaire
Ayant vécue moi-même à Marseille de 1995 à 2000, j'imagine ces achats au centre de la ville avec cette jolie Dame...
Tu étais pris au piège, pauvre petite chose...
Madame. S - le 30/06/2011 à 10h54

Oui ! C'est encore plus parlant je suppose pour qui connait un peu cette belle  ville ensoleillée et colorée ... "Paradis" "St Fé " Rome " " Prado " un samedi !! " Pauvre petite chose ..." en effet je vous remercie Madame pour l'intérêt amusé que vous manifestez à la lecture de mes tribulations tragico-comiques

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