Le blog de jip.pet
Je reprends le fil de mon récit de l'article précédent, car si je vous parle de ce qui est à l'origine de mon interruption maintenant ( la cause du tintement de clochette ) on ne va pas en sortir !... on verra si j'ai le temps d'y revenir plus tard !
Enfin " le fil de mon récit ... " pas vraiment !... pas encore ...J'espère ne pas lasser , mais certains détails me semblent important pour comprendre les mécanismes en action , ceux dans lesquels, pourtant, certains ne voient que fantasmes, jeux, fantaisies ...
Après la disparition de ma Maîtresse, dans l'angle du couloir, Fidel s'est approché de moi et m'a pincé la joue, hilare :
- " Ta Maîtresse a raison ! on dirait bien que ça te plait d'être dérouillé par ce Grégory ... t'arrêtes pas de faire des conneries ! ... ahahhahah ! " que risa ! "... Là ! tu peux me remercier ! j'ai bien fait de dire que c'était toi ... tu pourrais bien morfler pour ça !! ahahah !
" ¿ verdad ? "
Il me soufflait son haleine matinale en plein visage ! ... un souffle ranci ! encore alourdi par les relents du sperme de l'anglais, qui avait passé la nuit avec sa Femme , et qu'il avait dû sucer et toiletter juste avant de se lever. ( il détestait ça et ce lâche - lui aussi - c'est sur moi qu'il se vengeait maintenant ! )
J'ai été tenté de me rebeller : après tout il est encore moins chez lui que moi ici , ce cocu qui, comme moi rampe devant sa Femme !... quel aplomb ! ...
... j'ai simplement, après réflexion... hésitation ... cherché à libérer ma joue !
Oh ! ce n'étaitpourtant pas grand chose, allez !!...
... pas du courage en tous cas !...mais même ça, il ne l'a pas bien pris du tout :
Il m'a empoigné par les cheveux, à l'arrière de la nuque , m'a forcé à ouvrir la bouche ( si ma volonté refusait , la douleur , m'arrachant un cri a provoqué ce qu'il exigeait )... il a craché dedans en raclant le fond de sa gorge et j'ai trouvé que son crachat était très fortement " à base de sperme " .... puis il m'a jeté à la gueule, avec des yeux furibards :
- " Esclavo de mierda ! tu no vas a resistirme mas !... verdad !!! ... No soporto tu actitud !... entiendes ! ...tus sonrisas para complacer à mi pareja !... para servirla... siempre ! tus miradas sucias ! " puis un peu calmé, il a poursuivi en français " les lèche-cul comme toi , les hypocrites , les mielleux ... je les écrabouille !! ... et baisse les yeux devant moi !...
Je suis peut être le cocu de celle à laquelle tu obéis ... " pero YO puedo matarte de un puñetazo !... Entiendes cabron ! "
... et il m'a craché une nouvelle fois en pleine face !!
Mais je suis décidemment trop lâche ! ... je savais que c'était un moment crucial...
- c'est pourquoi, désolé de retarder encore la narration de la petite cérémonie , mais j'ai cru utile de détailler cette pénible scène ! - ...
... oui, je le savais ! mais une fois dans l'engrenage de la veulerie, de la soumission, y compris la plus révoltante, c'est comme un vertige ... seul les gens comme moi, comme Christophe peut être, comme Babtou qui sait ... etc... peuvent comprendre ce qui se passe ... ( je m'excuse auprès d'eux de les citer, s'ils ne sont pas d'accord , si ce rapprochement avec mon cas leur déplait, qu'ils me le disent ... cela me permetta, par exemple, d'avoir aussi des nouvelles de Babtou, qu, rappelons le je cherche à joindre ... ahahah ! )
A la fin , face à cet être puant, au propre comme au figuré , je souhaitais presque qu'il m'ordonne de me mettre à genoux... Oui ! j'en étais là ! Ivre du besoin de m'humilier , d'obéir à cet être que je méprisais autant que je le craignais !
Mais il a continué de m' humilier autrement : avant même que je ne me laisse tomber à ses pieds ... il m'a giflé en me lachant la nuque... m'a déséquilibré.
Je suis à moitié tombé, mais pas à ses pieds :
- " Va nettoyer la merde de ta Murielle ! Va nettoyer les chiottes qu'elle a sali ! Va !... comme elle l'a exigé !... t'es bon qu'à ça !!... moi je finis de mettre la table avant l'arrivée des Femmes ! "
Je suis parti et j'ai retrouvé mon souffle et un rythme normal de respiration dans l'espace confiné encore empli de lourdes senteurs... ... l'odeur la plus intime de ma Déesse ! ... J'étais bien !... mais je ne pouvais m'attarder ... juste le temps de retrouver mes esprits : j'entendais des portes de chambres et des bruits divers, dans la direction de la salle à manger .