Le blog de jip.pet
Dans la cage , aussi serrés que sardines en boites - voir récits d'hier - nous sommes restés plus de deux heures... vous imaginez ?
Je le précise en réponse à une question ce matin : on ne nous a pas interdit de parler formellement ... Etait ce vraiment nécessaire ? nos visages étaient si près l'un de l'autre , que, je le rappelle encore, je sentais son haleine rance , son souffle chargé de miasmes de sperme et de parfums de cul, vestiges olfactifs des suçages et léchages exigés par son Epouse et Maîtresse dans les minutes précédant notre condamnation ...
Parler dans ses conditions ? ... moi je n'avais rien à lui dire, sinon que c'est par sa faute qu'on en était là et que j'étais partagé entre un peu plus de haine à son égard ... et la satisfaction que ses accusations mensongères se retournent ( aussi) contre lui ...
J'aurais été en mesure d'apprécier vraiment la situation... reconnaissons qu'elle avait quelque chose de comique ... et qui aurait justifié de ma part un propos du genre : " Tu vois , avec tes conneries ou ça nous mène ? ! " mais celles et ceux qui me lisent attentivement savent que ce sale type a dès le début pris l'ascendant sur moi, qu'il me domine, que je le crains !
Et si cette phrase je l'ai pensé très fort, je n'ai rien dit de tel ...
Non ! ce que je pouvais faire de mieux c'était " rigoler " sous cape ... et je vous jure que j'aurais juste bien ri ... si je n'avais pas été dans cette situation infernale , comme collé à cet individu détestable ! ... méprisable ...
Lui a commencé par dire :
- " Tu vas me payer ça bâtard ! "
... comme si j'étais pour quelque chose dans cette sale et ridicule situation !... dans notre lamentable posture ! ...
... et j'ai été content qu'il n'en dise pas plus à ce moment là ... et je ne risquais pas de lui répondre ... pour les raisons principales déjà évoquées ... et tant l'haleine qui se diffusait dans notre espace limité était écoeurante !
Vous imaginez deux heures ainsi ? debout ! contraints à l'immobilité !!
Le pire dans l'encagement, surtout lorsqu'il est aussi inconfortable ( je l'avais évoqué il y a longtemps avec Christophe ) c'est quand on ne sait pa combien de temps ça va durer !
Une ... trois ... six heures ? ... davantage ? essayez d'imaginer l'horrible perspective...
En fait l'autre débile ne l'a pas supporté : au bout d'une heure ... un peu moins ? ... vraisemblablement plus ... il s'est mis à gueuler ... mais plus contre moi ... non ! Il a appellé... sa Femme ... il a hurlé ... imploré pitié ... demandé de l'aide ... du secours ...
Cela a duré un bon moment ... Nous n'entendions rien dans l'appartement , et je croyais bien que les Maîtres étaient partis... sortis !
Et les gueulantes de mon voisin - oh combien proche voisin !! - qui avaient commencé par m'agacer , m'importuner ( en menaçant la sensibilité de mes tympans... en diffusant son haleine ) finirent par m'affoler à mon tour ...
... il avait peur ... il montrait sa peur ... sa respiration devenait de plus en plus sifflante ... Fidel, " conditionné " par ce qu'on subissait, commençait à développer une crise d'asthme... et sa panique augmentait ... il n'avait pas son petit vapo salvateur à portée de la main !!
J'étais sur le point de gueuler à mon tour quand la porte s'est ouverte !
C'était sa Femme !
On ne peut pas dire qu'elle ait accordé beaucoup de crédit au malaise de son bonhomme ! Elle l'a sorti de la cage en le tirant brutalement par son collier d'esclave ... ce qui le fit siffler encore plus ... elle lui tendit son inhalateur et, de l'autre main , lui asséna deux vigoureux coup de cravache ...
- " C'est pas bientôt fini tout ce bazar ?!... tu veux me faire honte ou quoi ?!! "
... lui lança t elle en espagnol . Et elle lui refila deux coup de cravache ...
Il avait glissé à ses pieds , affaissé il lui demandait pardon ...
... il récupéra assez vite une respiration à peu près normale sous l'effet de son médicament ... Dès lors il pleurnicha ... redemanda pardon ... geignit encore ... il n'avait visiblement plus qu'un inquiétude , c'était que Gloria ne le remette dans la cage ...
Moi même j'avoue que je le craignais : Je n'étais pas au paradis, mais j'avais du moins tout l'espace... le peu d'espace... la cage exigüe , pour moi seul ...
... je n'imaginais pas que la punition allait s'arrêter là ... mais du moins, la tension nerveuse qui avait sans doute précipité ce con dans sa crise n'était plus aussi vive ...
Non ! la punition n'allait pas s'arrêter là : A la suite de Gloria , Estrella arriva ... puis l'amant de la première ... ou peut être des deux ( il semblait aussi familier et entreprenant avec l'une qu'avec l'autre ... il donnait son avis sur tout ... ).
Ces trois là discutèrent, flirtèrent et plaisantèrent une dizaine de minutes peut être et quand il fut acquis que le cocu avait retrouvé " la santé " Estrella proposa , pour mon malheur, aussi de le " remettre en cage " ...
Il retourna se jeter aux pieds de sa Femme, supplia, se couvrit un peu plus de ridicule ... mais finit par la fléchir ( craignait elle, plus qu'elle ne l'avait laissé paraître initialement , les conséquences de l'asthme de Fido ? ) ...
C'est Estrella, qui n'est jamais pour l'adoucissement des punitions - encore moins pour les remises de peine - qui trouva la solution :
... elle qui avait jubilé qu'on soit ainsi collés l'un à l'autre... sachant de plus combien peu on s'apprécie ...
... elle qui, enthousiaste, était allée chercher les matelas de mousse réduisant encore notre espace...
Elle avait LA solution : Nous attacher l'un à l'autre, mais hors de la cage, face à face , liés sous les aisselles , aux poignets, aux chevilles , derrière le genou ...
... l'amant, qui avait de la pratique, côté bondage, se proposa et commença à montrer son savoir faire ... mais Gloria, que cela amusait beaucoup, eut d'un coup une autre idée :
- " Et si on en profitait pour leur infliger un soixante neuf ! " ... et elle éclata de rire ... bientôt suivie par son amie ...
- " Ah moi je veux bien tout ce que vous voulez mes chattes ! ... mais faut me le dire rapidement ! " ...
Il s'était arrêté... elles interprétèrent ce fait comme un assentiment ... et le firent savoir :
- " 69 !!... 69 !! ... 69 !! scandèrent elles ... flanc contre flanc ... se tenant par l'épaule ! rieuses !... complices !
L'amant plaisanta sur le fait qu'il était de bonne composition et recommença...
Fidel pleurnicha pendant qu'on lui mettait " le nez dans mon cul "... et réciproquement ...
Non ! moi je n'ai pas pleurniché ! ...
J'avais juste la nausée ! ... encore que je me suis vite dit qu'au fond l'odeur n'était pas plus redoutable que celle émanant de sa bouche vingt minutes plus tôt !!!