Le blog de jip.pet
J'ai aidé notre chauffeur à replonger son pied dont il m'avait finalement fait embrasser la plante ( comment trouver un signe plus évident de
l' "adoration" que Vanina m'imposait de lui témoigner ? ) dans sa basket... Abdou a repris le volant et on est retourné au centre ville - par " retourné " je ne parle pas de cet après midi de mardi, où nous n'avions pas encore approché des rues stratégiques de la mode et du luxe, mais de ce que j'ai fait déjà à deux reprises avec Vanina , entre autres , au cours du dernier trimestre ... Dans plusieurs boutiques , et pas des moins " prestigieuses ", j'ai tout de suite remarqué qu'on nous reconnaissait...
J'en avais eu l'impression déjà en juillet ... mais je me disais alors que c'était " Vani " , la sculpturale noire , qui était reconnue... qu'on ne pouvait que remarquer !...
- et comment cette beauté charnelle et voyante en tout aurait elle pu passer inaperçue ?
- et comment son comportement , par rapport au faire-valoir qui l'accompagnait aurait il pu être oublié de commerçants y ayant déjà été confrontés ?
Je me doutais bien que la jeune Femme - comme les quelques amies de sa bande - ne venait pas se déshabiller dans les cabines de ces boutiques que pour en ressortir " habillées " à mon seul bras ...
J'étais un de leur money-slave parmi d'autres !
Pourtant, à deux ou trois remarques essuyées à des caisses de différents lieux cossus d'enseignes de marque ... j'ai compris que si l'exubérante noire était parfaitement identifiée... connue et reconnue ... " on " se souvenait aussi de moi !...
J'en ai éprouvé une belle collision de sensations ... de sentiments ! ...
la honte d'être reconnu, de par les humiliations essuyées ... naguère comme aujourd'hui ... des vexations répétées ... mais une forme de fierté aussi ... Et puis tenez : la peur d'être , à un moment ou un autre, non seulement RECONNU - par rapport à " hier " - mais IDENTIFIé...
- eu égard à mon passé dans cette ville , qui fut la mienne quinze années durant-... tout cela s'est bousculé , pendant qu'une fois encore, Vanina... me malmenait...
elle n'avait pas d'acolyte, de complice cette fois ? qu'à cela ne tienne ! elle se servit des commerçantes , de vendeuses et vendeurs amusés quand ils n'étaient pas purement et simplement séduit(e)s par le personnage ... la Femme .
Elle essaya nombre de robes légères et colorées ...nombre de jupes droites ... moulantes ... ou non ... Des chemisiers classiques ...
un " top " ravageur ...
Chaque fois qu'elle se mettait nue dans une étroite cabine, pour passer la moindre pièce de tissu ... les effluves de son entre-cuisses ... de son
entre-fesses encore poisseux de sperme et de cyprine que je n'avais pu entièrement laper, un peu plus tôt, au parking... ces parfums remontaient ! Même quand elle ne me faisait pas mettre à genoux , pour lui remettre la bride de son escarpin ... même quand je n'avais pas le nez au bord de son abricot toujours juteux ... l'odeur de foutre et de mouille était omniprésente ...
... il y avait peu de clientes, à l'heure où nous sommes allés dans ces boutiques ... mais j'avais l'impression que tout le monde nous scrutait... nous humait ... nous " inventoriait " des pieds à la tête !! ...
Elle pour sa sensualité provocante... incandescente ... moi pour mon ridicule , mon obéissance, mon trouble... ma confusion permanente
J'avais les mains tremblantes en tendant ma carte...
... j'avais la bouche sèche ... alors même que je venais, lors d'un avant dernier passage en cabine, de prodiguer une douceur au sexe de la Reine Vanina ! ... ...
... et voilà que ma langue picotait à retardement d'avoir sinuée, à l'abri du rideau d'épais velours, entre les orteils poussiéreux de l'exigeante Déité !!!
On fit, pour finir, une étape chez un chausseur où " nous " étions également connus ... et chez lequel je passai vingt bonnes minutes accroupi aux pieds de ma Maîtresse mais aussi de la vendeuse, espiègle et rieuse, qui m'avait déjà bien " secoué " lors de mon précédent passage ...
Elle a, cette fois, prétexté le besoin de bras, pour apporter des boites contenant divers modèles et m'a entrainé dans son sillage parfumé, vers l'arrière boutique ... Là je fus vivement livré à une rigolarde employée , à une empaqueteuses... une stagiaire... un agent d'entretien !
Ils prirent tous les quatre, un malin plaisir à me faire embrasser , masser, lécher, un ... voire leurs deux pieds ...
Ce qui m'a sauvé, d'un long supplice, c'est que je ne pouvais manifestement pas disparaître bien longtemps ... mais la tension, permanente, resta à son comble, jusqu'au bout ...
Dans la rue, sacs et paquets - " prises " de la chasseresse en proie à sa fièvre consummériste - me cernèrent, m'encombrèrent une fois de plus ...
Heureux ... Oui Madame : Pour la marque de réussite, comme vous le mentionnez ... Heureux aussi, si l'on accepte l'idée que le masochisme psychologique - incontestablement supérieur chez moi à son frère " physique " - se nourrit, se repaît de vexations... d'humiliations ( nous disons souvent, ici, tant Christophe que Babtou pour ne citer qu'eux, combien l'humiliation, la honte.... sont des moteurs puissants de nos comportements et recherches...) Heureux donc d'être reconnu parfois, suite à ma première sortie du genre ... parce qu'évidemment cette reconnaissance , au sens le plus simple du terme , souligne l'impression laissée la première fois ... En gros , mon ridicule, ma honte , mon " exposition " permanente d'alors m'a mis encore bien d'avantage au supplice la deuxième fois ... et alors , je peux le dire aujourd'hui ... que dire de LA TROISIEME FOIS ?!! ... ce dont je parle dans l'article d'hier , qui trouve sa conclusion aujourd'hui . Quelle terrible caisse de résonnance !! Mais pour moi , qui ait vécu quinze ans ici, et vous le savez bien Madame, avec des relations socio-culturelles, voire amicales ou familiales ... conséquences d'une activité professionnelle " exposante " ... d'une union conjugale " valorisante " , la peur d'être " reconnu " prenait encore un sens bien plus radical !
Encore que je ne suis pas encore arrivé à des situations aussi exposé que toi.
Ma Maîtresse soigne son image, afin de préserver son relationnel professionnel.
Ce qui n'était pas le cas lors des dernières vacances puisque nous étions éloignés de son travail et de son domicile.
Voilà pourquoi en effet , les vacances sont , peuvent être, des moments privilégiés ... où on peut se trouver dans des situations encore plus "limites ".