Le blog de jip.pet
Je crois l'avoir dit dans l'un de ces deux derniers articles relatant le châtiment au fouet de Paco, le supplice s'inscrivait dans la durée et non dans un nombre de coups... Je ne me souviens pas avoir été confronté, dans ma pourtant longue vie "BDSM" à quelque chose de semblable.
Pourtant à entendre le petit monde dans lequel je vis désormais, ce serait chose assez courante...
- Attention: "petit monde", ici, n'est pas péjoratif et n'a vraiment aucune raison de l'être... je veux dire par là que le monde BDSM de Celles et ceux qui vivent notre passion au quotidien n'est hélas pas très fourni numériquement, même si mes centaines d'articles, depuis une vingtaine de mois, peuvent laisser à penser le contraire.
Je sais bien pour ma part qu'on fait de la cooptation. On se reconnait entre nous, et on évite généralement la publicité qui viendrait des media; eux ne faisant que dans la caricature, le folklore (donjons et compagnie) comme naguère encore pour l'homosexualité... Oui c'est encore un milieu fermé, dans lequel il est nécessaire, pour Celles et ceux qui souhaitent vraiment le vivre au quotidien, de se trouver... sans se perdre - ( Ouf! quelle digression! )
Oui!... chez la fouetteuse, chez sa mère ma chère Maîtresse, chez l'autre couple fétichiste qui nous a reçu pendant notre séjour à Grasse, la pratique du châtiment évalué... dosé en temps, en durée et non en coups, est bien connue.
Pendant mon séjour chez ce couple vivant dans l'opulence, le mari, respectable - et respecté, oh! combien dans sa vie sociale... grand quinquagénaire ventru - a reçu deux punitions:
- une modeste constitué de quelques coups de paddle par Madame (classique bourgeoise autoritaire, cassante de trente sept ans, ne misant rien sur le "sexy" ni la fantaisie bien que disposant d'un physique... intéressant).
- Une "en temps", dispensée par... le chauffeur !! ( amusant et surréaliste de voir ce russe trentenaire, qui doit faire en même temps office de garde du corps, tant il est "baraqué"... qui obéit en disant "Oui Monsieur" dès qu'il est question de boulot, prendre un fouet du genre single-tail que lui tend Madame, appuyé d'un énergique " Allez y Vlad !... il est à vous pour... disons... une demi-douzaine de minutes . " ) ...
Pas question bien sûr d'en tirer quoi que ce soit, et surtout pas de statistique ... amusant simplement pour moi, curieux même ! moi qui je le répète, dans ma longue et aventureuse vie, n'avait jamais été confronté à des châtiments " en temps " .
Oui ! le facteur temps ... tu as raison ! Dans l'enfermement la torture est accentuée par l'ignorance dans laquelle on est parfois laissé - pas toujours qd même - de la durée de la sanction ... Là, pour les corrections en temps, je remarque qu'au contraire on sait ... mais que le supplice vient du fait qu'on ne sait pas quand ça va tomber ... ni où ( car parfois le puni est équipé d'un objet quelconque ... foulard, masque qui l'aveugle ... c'était le cas du soumis de Grasse , fouetté par son chauffeur )
Quoique le facteur temps est très présent pour l'enfermement, la privation d'orgasme, l'attente de sa Maîtresse, l'attente d'un repas . . . etc