Le blog de jip.pet
Vous voyez, je n'ai pas été long ! De fait, avec l'organisation que Paco et moi avons mis en place, la maîtrise du temps est plus facile...
O.K ! il s'agit plus d'un aménagement "maison" que d'une véritable organisation. Jusque là, alors que le cocu d'Annabel était d'accord pour qu'on fasse à tour de rôle le travail ménager et domestique, il y voyait un obstacle majeur : mon côté besogneux, ma difficulté à faire les choses comme lui "vite et bien"...
Voilà ce que j'avais commencé à écrire... il y a tout juste une semaine ! L'ironie de la chose c'est que je disais dans l'article précédent, écrit juste avant, que j'allais enfin pouvoir retrouver, sinon la régularité dans l'écriture, au moins la fréquence qui, à la longue, avait assuré mon succès auprès de mes fidèles lecteurs!
Eh bien non! Juste au moment où j'écrivais cela, jeudi dernier, il m'a fallu de nouveau composer avec l'omniprésence d'un labeur domestique, et aussi intime, par bonheur... mais qui ne me laisse plus la moindre maîtrise, même partielle, même modeste... de mon emploi du temps.
Je reviendrai sur les causes de ces nouvelles "ratées" programmatiques. Mais de crainte de ne pouvoir, encore une fois, aller très loin dans mon pourtant court récit, je passe à ce que je promets depuis une semaine - et je vous prie de m'en excuser - ... la narration de mon châtiment dominical ( celui d'il y a dix jours maintenant!... le dernier à ce jour, ce dimanche à bien eu lieu aussi, et confirme la périodicité hebdomadaire de ce rituel disciplinaire et punitif )
Nous nous sommes retrouvés, Paco, un autre soumis et moi, à l'issue d'un voyage de plus d'une demi-heure - voyage effectué dans une cage bâchée, installée sur un pick-up Mitsubishi - quelque part dans le massif de la Sainte Baume...
Nous étions tous les trois en survêtement et chaussés d'espadrilles - survêtement rose pour lui, lilas pour moi ! jaune flashy pour le troisième homme ... aussi peu "homme" que nous d'ailleurs, dans le regard de ces Dames.
Le véhicule appartient à un amant de ma Reine, celui qui était avec elle lorsque j'avais séjourné dans le lit mural, vous vous souvenez ? Je vous l'avais présenté alors - si vaguement! - comme un slave ... En fait il est ukrainien, descendant de cosaques parait il, et prend une place croissante dans la vie d'Armelle ! - et là, forcément j'y reviendrai! - Elle s'était assise à ses côtés, dans la cabine.
Annabel nous précédait accompagnée d'une amie lesbienne souvent présente chez elle ces dernières semaines... et même invitée à deux reprises chez ma Maîtresse.
L'amie s'appelle Baïyah et est l'épouse du tocard en survêtement rouge . Je l'appelle ainsi, parce qu'elle lui réserve souvent ce petit nom... dans sa bouche chargé d'une évidente affection! ( sourire ) .
Baïyah - prononcer Ba hi ya - et son soumis d'époux sont en instance de divorce, mais il reste plus que jamais son esclave ébahi ! ( Au point que, Paco et moi, pour rire, l'avons surnommé "l'ébahi de Baïyah" ! ) ...
La cage ne nous permettait que d'être accroupis, ou a genoux, talons posés sur les fesses, ce qui explique que le voyage nous parut assez long... nous étions en survêtement 1) pour éviter tout incident en cas de problème durant le transfert vers l'épais sous bois
2) parce que ce dimanche matin, même pour la région, n'était pas bien chaud.
Mais dès l'arrêt du véhicule nous avons dû exécuter l'ordre lancé par les trois jolies Dames :
- " A poil les zozos ! "
- " Et plus vite que ça !! "
L'espace dont chacun de nous avait disposé pour la route n'était pas folichon, aussi je fus presque heureux d'arriver, bien que sachant à peu près ce qui nous attendait, et que nous avions caché au futur ex mari de Baïyah...
Car l'ébahi de Baïyah, lui, qui était pour la première fois de ce rituel, essaya bien sûr d'en savoir plus au moyen de questions un tantinet exaspérantes!