asserviparmonex

Avec l'approche de l'hiver, ma Maîtresse m'ordonne maintenant d'aller        "faire la bouillotte", dans les dix minutes qui précèdent son coucher ...

Pour moi il s'agit de minutes de privation : mes mains quittent plus vite les cuisses que je caressais, les pieds que j'embrassais, les orteils que je suçais, le ventre que je massais ( plus haut ? c'est interdit : ma Reine n'accepte que je touche ses seins qu'à l'occasion de vrais massages, lorsqu'elle est allongée  sur le dos)... ma tête sort plus tôt d'entre ses cuisses ...

Accroupi à ses pieds, dos tourné au grand écran multimédia  qui l'absorbe plus ou moins, je dois, dès que je reçois l'ordre, m'éloigner de ses parfums,  m'arracher prématurément à sa merveilleuse chaleur, à son grain de peau, à sa douceur... Et cela pour aller m'allonger dans son lit, sur son drap froid !... 

 Faire la bouillotte, c'est ça !

Et j'ai aussi cette mission, quand un des amants qui connait ma situation vient à la maison !  Ma tâche prend juste un peu plus de temps, puisqu'il s'agit alors de tiédir la totalité du lit ! ... si encore cela me valait un "droit"  à rester quelque peu en leur compagnie ensuite !!

Bref ! ce rôle de "bouillotte" ne me ravit pas vraiment, même si mon Adorée, que ma mine renseigne sur mon état d'esprit,  insiste - tout sourire, bien sûr ! - sur la fierté qui devrait m'envahir " d'être si utile à (son) bien-être "...

Heureusement, lorsqu'elle est avec un homme le soir... quand il est pour moi l'heure d'aller me coucher, bien après avoir servi de bouillotte...  Quand les tâches domestiques sont terminées ou peuvent attendre le lendemain, j'ai parfois le bonheur de découvrir , noué à la poignée de porte, un gracieux ruban rouge !

Le bonheur car je sais ce qu'il veut dire : "Entre dans la chambre et allonge toi de mon côté, sur la moquette... c'est là qu'on t'autorise à dormir cette nuit ! " 

Dans ce cas, il n'est pas impossible que, réveillée par une envie d'uriner, elle ne le fasse directement dans ma bouche, soit en se levant et enfourchant mon visage ( sous lequel je dois mettre la couverture qu'elle m'attribue généreusement : elle n'aimerait pas que " je salope (sa) moquette par maladresse" ) soit  en s'accroupissant  au dessus de mon visage sans quitter le lit !

Il parait que cela risque de se produire assez souvent cet hiver : elle dort nue et ne voit pas de raison d'enfiler un déshabillé ou un peignoir, juste pour aller aux toilettes les plus proches .