asserviparmonex

Ce qui vient de me tomber dessus  : le port d'un collier de chien  ! ... (comme si la désespérante CB n'était pas assez  " lourde " à porter ! ) m'a rappelé  le premier "équipement" du genre .  Contrairement à nombre de situations et de contraintes que j'ai connues plus ou moins précocement , l'achat d'un collier et d'une laisse n'est intervenu qu'assez tard  dans mon union avec ma chère Hannah .

Et ce cadeau a ravivé bien des  souvenirs ... C'était à l'automne 2008 autant dire que notre ménage à trois tournait à plein régime ... que ma vie se résumait en une somme d'obligations de devoirs , de brimades ... quand celle de mes deux  Maîtres  était à la gloire de leurs droits et privilèges .

 A mon endroit ... un seul mode , un seul temps : l'impératif présent .

Un seul mot d'ordre : l'obéissance ... Un seul cadre : la discipline ... Maître Rafael que je respectait et craignait  fort avait atteint depuis longtemps l'objectif   que lui avait fixé mon Epouse  : parachever mon dressage , m'imposer la plus stricte discipline  afin de m'asservir TOTALEMENT  et DEFINITIVEMENT ...

Bref  on ne parlait guère au foyer de laisse et de collier  et si j'avais déjà porté  des choses de ce genre au cours de ma vie  de soumis , qui je le rappelle a commencé voici plus de quarante ans , c'était plus lors de sessions ponctuelles ,dans des soirées à thèmes , privées ou en club que dans la vie quotidienne avec les  Maîtresses, compagnes ou non , avec lesquelles j'ai vécu en " lifestyle 24/7 " sous les jougs desquelles j'ai ployé , cédé , rampé  ... dans des durées variables ... 

Bref pour moi , je le dis sans porter de jugement sur ceux pour qui c'est important, correspondant peut être un fétiche majeur.... la laisse et le collier faisaient partie d'une panoplie BDSM plus en phase avec le " jeu " , la "session  temporaire "... avec peut être des acteurs dont certains  se disaient  " switch " ...

Et puis Charlise  ...

Oui !! c'est bien elle !! ... la Maîtresse de  ma servitude d'aujourd'hui,  de mon esclavage  restauré , renouvelé ,  exacerbé... celle  qui permet à Odile , initialement soumise , d'exercer sans entave sa cruauté à mon encontre  ....

Charlise donc,  que je  connaissais encore assez peu,  puisqu'elle étudiait  aux Etats Unis lors de mon mariage avec Hannah ... puis en Angleterre  depuis le début  de l'année universitaire  dont il est question ici ... Charlise a lancé , le vendredi d'un long  Weekend  où l'on fêtait l'anniversaire de  Madeline  , alors que je demandais à mon Maître la permission d'uriner  ( il m'imposait cette humiliation supplémentaire depuis l'été  )

- " Moi je le sortirais bien  pour faire ses besoins dans le parc , mais vous n'avez même pas de laisse , ni de collier  d'ailleurs ..."...

La demi-douzaine  de Femmes et  d'hommes présents  se turent  avant la fin de la phrase .... se regardèrent , s'interrogeant peut être du regard   puis le jeune amant de Madeline , qui venait souvent alors éclata de rire  , libérant le rire des autres  ...

Seule, celle qui avait tout déclenché  regardait chaque visage , souriait à peine  et  jeta à leur face  un  " Ben quoi !!! "... parée de la mimique "djeune" qui s'imposait ...  Vestige de gaminerie , d'impertinence  exhalé d'un corps poussé  très vite,  déja si féminin  ( moi qui la voyais en gros de trimestre en trimestre je la découvrais plus Femme à chaque fois )

On passa à autre chose , après que mon Maître m'eût accordé trente secondes  ( " pas plus " souligna t il ) pour aller me soulager ...

Le lendemain  samedi sa tante Madeline revint  de courses avec une belle boite en carton ornée de papier cadeau  qu'elle tendit à Charlise :

- " Tiens ma grande ... tu semblais tellement en avoir envie  hier ! "  

- "  c'es ... c'est por moi ? et avant même de s'attaquer sérieusement  au voyant papier  d'emballage      " ce serait  pas ... c'est 'l ... la laisse !!! ..." et devant le sourire attendri de Madeline et le ricanement de son amant, bien sûr au parfum,  elle se mit à crier sa joie et  sauter dans les bras de sa Tante  en la bécotant et la couvrant de merci ... une bise ... un merci ... une bise ... etc ...joie juvénile  exubérante  dont j'étais bien le seul à ne pas rire  ... et j'avais diablement raison : elle  "me sortit  " deux fois ce jour là , puis trois fois le lendemain dimanche  .... Pour que   je ne  fasse pas mes " saletés " n'importe où,  elle me traina , en tirant sur ma laisse , vers un massif fourni d'orties et de ronciers , le long d'un petit muret ... elle me traina oui ! car l'allée qui conduisait là bas , devenait assez vite un  chemin  caillouteux  , dur à mes genoux ( j'étais évidemment nu et à quatre pattes ) comme à mes paumes ... Dès la deuxième fois , le samedi soir  , elle tira les conséquences de mon attitude quelque peu rétive  , bien facilement compréhensible  ,  s'emparant du large ceinturon de cuir  que  Maître Rafael utilisait bien souvent pour me  corriger ... sans doute avait elle remarqué  que j'en avais une sainte frousse ... et qu'il laissait des marques  " intéressantes  " ( selon le mot de ma Chère Epouse ).

Dimanche  midi , juste avant notre "  sortie pipi "  Hannah prit la parole :

- " On a parlé de ça ce matin Rafy et moi , mon bébé  et on trouve  normal que,  comme tu t'es gentiment proposée  pour  le sortir,   ce soit toi qui  lui accordes ou non l'autorisation de se soulager en journée , les jours où tu nous fais le plaisir d'être avec nous ... C'est donc à toi qu'il  devra demander l'autorisation de faire ses besoins  si nécessité dans l'urgence , dès que tu es à la maison  et  hors des heures de promenade que tu fixes à ta guise  "

- " Oui ! je veux bien m'en charger  Mam'chérie  mais on devrait lui laisser son collier dans la journée , c'est pénible d'avoir toujours à le mettre et l'enlever  !!! " et Maître Rafael de réagir :

- " ça c'est à toi de voir ma grande ! si tu lui laisse au retour , c'est pas nous qui allons le lui enlever  !!! 

Voilà pour mes premiers souvenirs marquants de collier ... si je vous dit que ce weekend là je me suis retenu d'aller à la selle  jusqu'après son départ le lundi matin : Trop honte  de " faire ( ma) crotte ", selon son expression  si près d'elle ,  accroupi sous ses yeux  !!        pour uriner  elle m'imposa  l'attitude et position du chien, une "patte" levée  !! je me sentais tellement ridicule la première fois  que je n'y suis pas arrivé ! malgré une forte envie... Tellement forte que j'ai dû  "demander "  moins  de deux heures après , au terme d'efforts surhumains pour me retenir ...  J'ai été corrigé pour m'apprendre  à faire "au bon moment  " ...

Voilà les premiers souvenirs qui ont ressurgi avec l'apparition de cette nouvelle laisse  !