asserviparmonex

Depuis ma correction par Alejandro et sa cousine - au passage ... c'est elle qui me fit le plus mal - mon bonheur de " servir ", si réel les  jours  d'avant, a sensiblement faibli :

 Il faut dire que j'ai été battu recto/verso assez uniformément ... et qu'il m'a été difficile, depuis,  de trouver, ne serait ce  par exemple, qu' une position pour dormir.

      C'est que, pour léser et  blesser l'ensemble de mon corps, comme le voulait Estrella, la maudite cousine,  ma position de supplicié  s'avéra  idéale  :

     J'ai été  suspendu " haut et court " par les poignets à un anneau rivé au plafond,  et seules les pointes de mes pieds touchaient le sol... ainsi, quand le coup était assez sec  et enveloppant, la mèche du fouet étant assez  longue  - c'est encore la cousine qui avait choisi le redoutable engin -  il lacérait en même  temps, par exemple, mon ventre , ma hanche et le bas du dos... la fesse !

Estrella savait donner le fouet, à l'évidence, et s'y entendait pour ces coups enveloppants qui me faisaient par ailleurs pivoter légèrement chaque fois, pour le plus grand plaisir de l'assistance !...

Estrella fit remarquer, en anglais, que le mouvement enveloppant qu'elle imposait à dessein à ses coups, faisant aussi tourner la corde, ne faisait pas que présenter l'ensemble de mon corps à l'assistance assise, immobile  et jacassante... ce mouvement   me soulevait un peu plus chaque fois ...

...  oh très peu, bien sûr  !... mais comme la garce avait insisté auprès d'Alejandro pour que je sois, dèjà au départ, presque sur la pointe des pieds ... quand ils eurent fini - Gloria demanda à me donner le dernier coup, ce qui lui fut accordé - je n'avais plus que la pointe du coussinet des orteils qui touchait le sol !  Autant dire que j'étais suspendu par les bras ... et les poignets très douloureux !

Avec ma pauvre tête grimaçante et  comme  encadrée entre mes deux bras tendus si douloureux donc ...  je vous jure que j'avais... " une drôle de bobine "... " une gueule de branleur bien avancé " ... une " sacrée tronche de malade " ... voilà quelques qualificatifs qui me reviennent... de ceux si peu charitables entendus alors ! ...

 et la photo, que j'ai vu depuis, que prit Murielle rigolarde, avec son " movil " comme on dit ici  ( pour l'envoyer... à Gregory !... ) ne démentit pas le sentiment de profond ridicule qui m'habita pendant tout mon supplice ! 

Seul avantage : la douleur physique  annulait presque complètement ce sentiment de ridicule achevé, que seuls les jacasseries et  rires du petit public de connaisseuses qui m'entourait  ravivait entre deux coups cruels ! 

Bref depuis, le sommeil n'est pas facile à trouver ... et ce n'est pas, encore une fois , le ridicule - dont j'ai l'habitude  et qui a su m'endurcir l'esprit au fil du temps  - qui en est la cause principale !